Differences in learning between wild and laboratory Ceratitis capitata flies

Daniel R. Papaj, Ronald J. Prokopy, Paul T. McDonald, Tim T.Y. Wong

Research output: Contribution to journalArticlepeer-review

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Abstract

Laboratory‐reared and wild‐collected adult female Mediterranean fruit flies, Ceratitis capitata Wiedemann, were exposed to two host fruit species, sweet orange (Citrus sinensis L.) and mock orange (Murraya paniculata Jack; Rutaceae). The effect of experience with a fruit species on acceptance of these fruit species (i.e., learning) differed between lab and wild females, but only for flies that were exposed to mock orange. Similar differences in fruit acceptance between lab and wild females were observed when individuals experienced with one fruit species were exposed to the other fruit species (i.e., switching). Finally, when each group was exposed to sweet orange, wild flies subsequently deprived of host fruit retained the effect of exposure on acceptance of mock orange 1 day longer than did lab flies subsequently deprived of host fruit. An hypothesis is presented by which selection under artificial culture gave rise to these differences. Différentes aptitudes à l'apprentissage des Ceratitis capitata sauvages et de laboratoire Des Ceratitis capitata femelles, élevées au laboratoire ou obtenues dans la nature à partir d'Eriobotrya japonica, ont été mises en présence de Citrus sinensis et de Murraya paniculata. L'effet de l'accoutumance à une espèce de fruit sur l'acceptation ultérieure des fruits d'une espèce déterminée (c'est‐à‐dire l'apprentissage) n'était pas le měme pour les mouches sauvages et pour les mouches de laboratoire accoutumées à M. paniculata. Les mouches sauvages accoutumées à M. paniculata tentent de pondre dans C. sinensis beaucoup moins fréquemment que dans M. paniculata. Par contre, les mouches de laboratoire accoutumées à M. paniculata tentent de pondre dans M. paniculata aussi souvent que dans C. sinensis. Des différences du měme type entre mouches sauvages et mouches du laboratoire ont été observées quand les individus mis en expérience avec une espèce de fruit ont été ensuite exposés à l'autre espèce, c'est‐à‐dire lors de réapprentissage. L'acceptation finale par les mouches de laboratoire dépend un peu plus de l'exposition à C. sinensis et un peu moins à celle de M. paniculata que lors de l'acceptation finale par des mouches sauvages. Enfin, des mouches sauvages accoutumées à C. sinensis et privées de leurs fruits, conservent un jour de plus l'effet de l'accoutumance, lors de l'acceptation de M. paniculata, que les mouches de laboratoire placées dans les měmes conditions. Nous émettons l'hypothèse qu'une sélection due aux conditions d'élevage est à l'origine de ces différences. L'élevage dans de grandes bouteilles de polyéthylène peut sélectionner des mouches qui apprennent plus difficilement en présence de petits fruits comme M. paniculata et qui conservent l'influence de l'expérience pendant un temps plus bref. 1987 The Netherlands Entomological Society

Original languageEnglish (US)
Pages (from-to)65-72
Number of pages8
JournalEntomologia Experimentalis et Applicata
Volume45
Issue number1
DOIs
StatePublished - Sep 1987

Keywords

  • Ceratitis capitata
  • genetic variation
  • learning
  • oviposition

ASJC Scopus subject areas

  • Ecology, Evolution, Behavior and Systematics
  • Insect Science

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