| Original language | French |
|---|---|
| Pages (from-to) | 1 |
| Number of pages | 1 |
| Journal | Nineteenth-Century French Studies |
| Volume | 48 |
| Issue number | 1-2 |
| DOIs |
|
| State | Published - 2019 |
ASJC Scopus subject areas
- Literature and Literary Theory
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In: Nineteenth-Century French Studies, Vol. 48, No. 1-2, 2019, p. 1.
Research output: Contribution to journal › Comment/debate › peer-review
}
TY - JOUR
T1 - Incipit
T2 - L'Évolution du savoir et des sciences culturelles au XXIe siècle
AU - Le Hir, Marie Pierre
AU - Pinson, Guillaume
N1 - Funding Information: National Science Foundation, National Center for Science and Engineering Statistics. Doctorate Recipients from U.S. Universities: 2015. Special Report NSF 17-306. 2017, www.nsf.gov/statistics/2017/nsf17306/. Funding Information: Kannankutty, Nirmala, et Kelly Kang. “Employment Preferences and Outcomes of Recent Science and Engineering Doctorate Holders in the Labor Market.” National Science Foundation, Division of Science Resources Statistics, NSF 02-304, 30 octobre 2001, www.nsf.gov/statistics/issuebrf nsf02304 sib02304.htm. Funding Information: réalisée aux États-Unis par la National Science Foundation en 1997,17 Gingras et Gemme montrent que “parmi les détenteurs de doctorat, une proportion importante, qui varie selon les disciplines, occupera finalement des fonctions contribuant peu, ou même pas du tout, à l’activité du champ scientifique” (51). Ainsi, alors que 71% des doctorants en physique et astronomie exprimaient au moment du sondage le souhait d’avoir un poste universitaire après l’obtention de leur PhD, ce souhait ne s’était réalisé que pour 42 % d’entre eux. En maths, l’écart entre rêve et réalité était moindre (89 % contre 62%), mais il était aussi grand en économie (71% contre 54%) et encore plus grand en génie civil/architectural (60% contre 38%). Les chances d’obtenir un poste universitaire aux États-Unis dans une discipline “non S&E,” c’est-à-dire en sciences humaines et sociales, nous dit la NSF, sont en fait plus grandes que dans les disciplines “S&E.” 18 Mais, comme l’indique l’article d’Eric Hayot, en lettres on se culpabilise si tous les doctorants ne trouvent pas de postes d’enseignants-chercheurs titulaires. Et de façon paradoxale, on accepte comme un fait l’idée que les sciences humaines ont plus de mal que d’autres sciences à placer leurs doctorants dans des postes d’enseignants-chercheurs titulaires alors que le problème est plus grave en sciences “dures” et en ingénierie. Bien sûr, tout est affaire d’échelle de grandeur, et il y a bien moins de PhD en français qu’en chimie. Mais il serait bon pour l’avenir de notre discipline de garder ces données en tête, de les partager avec nos doctorants, et d’orienter ces derniers vers les excellentes initiatives de la MLA et de l’ADFL pour étendre l’embauche de PhDs à d’autres secteurs économiques que l’université.
PY - 2019
Y1 - 2019
UR - http://www.scopus.com/inward/record.url?scp=85076019410&partnerID=8YFLogxK
UR - http://www.scopus.com/inward/citedby.url?scp=85076019410&partnerID=8YFLogxK
U2 - 10.1353/ncf.2019.0011
DO - 10.1353/ncf.2019.0011
M3 - Comment/debate
SN - 0146-7891
VL - 48
SP - 1
JO - Nineteenth-Century French Studies
JF - Nineteenth-Century French Studies
IS - 1-2
ER -